La mythomanie : caractéristiques, causes, conséquences…

Qu’est-ce que la mythomanie ? (Définition)

La mythomanie (ou mensonge pathologique) est un trouble du comportement caractérisé par une tendance compulsive et incontrôlable au mensonge​

Contrairement au mensonge occasionnel, la mythomanie est considérée comme pathologique en psychiatrie : le mythomane ment de manière répétée sans pouvoir distinguer clairement ses fabulations de la réalité

En pratique, une personne mythomane en vient à vivre à travers ses mensonges, c’est-à-dire qu’elle n’a plus conscience de la frontière entre ce qu’elle raconte et la vérité objective​

Ce terme, issu du grec mythos (« mythe ») et mania (« folie »), a été décrit pour la première fois en 1891 par le psychiatre Anton Delbrück, puis popularisé par le Français Ernest Dupré au début du XX ème siècle​

Aujourd’hui, la mythomanie n’apparaît pas en tant que diagnostic distinct dans les classifications psychiatriques (DSM-5, CIM-11)​, mais elle est reconnue comme un phénomène clinique réel, souvent associé à d’autres troubles psychiques (par exemple, certains troubles de la personnalité)​.

Traits psychologiques et comportementaux d’une personne mythomane

Plusieurs caractéristiques psychologiques et comportementales permettent d’identifier un individu mythomane :

  • Mensonge compulsif et systématique : le mythomane raconte des mensonges de façon répétée et constante, même sans raison apparente​. Ce besoin de mentir dépasse de loin les petites exagérations ou tromperies occasionnelles : il s’agit d’un besoin incontrôlable de raconter des histoires fausses​.
  • Fabulations élaborées : les mensonges produits sont souvent détaillés et complexes. Le mythomane peut modifier de petits détails de sa vie ou aller jusqu’à réinventer totalement son histoire personnelle​. Souvent, ce qu’il raconte est hors du commun : anecdotes extraordinaires, parcours de vie héroïque, rencontres exceptionnelles, etc., toujours dans le but (conscient ou inconscient) de se mettre en valeur​.
  • Absence de frontière entre fiction et réalité : le mythomane croit en ses mensonges ou du moins il s’y investit au point d’avoir du mal à reconnaître leur caractère fictif​. Même confronté à la preuve qu’il ment, il peut persister dans le déni et ne pas admettre la supercherie​. Cette immersion dans ses propres fabulations fait qu’il n’a pas pleinement conscience de tromper autrui – il trompe d’abord lui-même en quelque sorte​.
  • Motivations psychologiques sous-jacentes : bien que pas toujours explicites, on retrouve souvent chez les mythomanes un manque d’estime de soi et de la peur de la réalité. Le mensonge devient alors un moyen de fuir une réalité jugée insatisfaisante ou douloureuse et de construire une image d’eux-mêmes plus valorisante​. Le mythomane peut rechercher à travers ses histoires l’attention, l’admiration ou la sympathie des autres pour combler un vide affectif ou une insécurité intérieure​.
  • Peu de culpabilité ou de remise en question : généralement, la personne mythomane n’éprouve pas de remords prononcés lorsqu’elle est démasquée. Elle peut réagir par le déni, la colère ou la tristesse si on la confronte, plutôt que par la culpabilité sincère​. Cette faible conscience du tort causé s’explique par le fait que, dans son esprit, elle ne voit pas son comportement comme un mensonge malveillant – ce décalage par rapport à la réalité fait partie intégrante du trouble.

Comment la mythomanie se manifeste-t-elle ?

Dans la vie quotidienne, la mythomanie se manifeste par des comportements et récits caractéristiques :

  • Histoires incohérentes ou contradictoires : à force d’accumuler les mensonges, le mythomane finit souvent par se contredire. Il peut oublier certains détails inventés et présenter des versions différentes d’une même histoire, révélant des incohérences au fil du temps​.
  • Détails invérifiables ou exagérés : afin de rendre ses fabulations crédibles, il inclut fréquemment des détails très précis mais impossibles à vérifier (par exemple, prétendre connaître intimement une célébrité sans qu’on puisse le confirmer)​. Ses récits peuvent aussi comporter des éléments tellement dramatiques ou extraordinaires qu’ils sortent de l’ordinaire, comme des accidents spectaculaires, des exploits improbables, etc.​..
  • Adaptation du mensonge au contexte : le mythomane a tendance à ajuster continuellement son discours. Il déforme la réalité selon les interlocuteurs et les situations – du simple embellissement (par exemple, gonfler son rôle dans une réussite) jusqu’à la création complète d’une nouvelle identité (s’inventer une profession prestigieuse, une enfance dans un pays exotique, ou toute autre vie rêvée)​.
  • Mise en scène de soi : en général, le mythomane se place au centre de ses histoires. Il se présente souvent soit comme un héros aux accomplissements exceptionnels, soit comme une victime d’événements tragiques, dans le but d’attirer l’attention ou la compassion. Il se met en scène dans des situations qui le valorisent ou qui suscitent l’intérêt des autres​.
  • Réactions lors de la confrontation : lorsqu’on doute de ses dires ou qu’on le prend en flagrant délit de mensonge, ses réactions peuvent aller du refus catégorique d’admettre la vérité à l’élaboration de nouveaux mensonges pour couvrir les précédents. Il peut aussi fuir la discussion, changer de sujet brusquement, ou montrer un vif malaise émotionnel si on insiste​. Dans certains cas extrêmes, face à la perspective d’être démasqué, le mythomane peut sombrer dans une profonde détresse (allant, comme l’illustrent certains faits divers, jusqu’à des actes désespérés)​.

Causes possibles de la mythomanie

Les causes de la mythomanie sont multifactorielles et souvent difficiles à cerner précisément​…

Voici quelques facteurs susceptibles de contribuer à l’émergence de ce trouble :

  • Traumatismes et chocs émotionnels : un événement douloureux peut servir de déclencheur. Par exemple, le décès d’un proche, une maladie grave, un échec scolaire ou professionnel, ou encore une agression affective/sexuelle sont autant de chocs qui peuvent pousser un individu fragile à fuir la réalité en se réfugiant dans le mensonge​. La fabulation offre alors une échappatoire psychologique face à une réalité jugée insupportable​.
  • Besoins psychologiques non comblés : un besoin d’attention ou de reconnaissance élevé peut conduire à la mythomanie​. Si une personne souffre d’un manque d’estime de soi ou d’un sentiment d’insignifiance, elle peut recourir au mensonge compulsif pour se valoriser aux yeux des autres et d’elle-même​. Le mensonge pathologique peut ainsi servir de mécanisme de défense pour dissimuler des insécurités profondes ou des sentiments d’échec​.
  • Aspect addictif du mensonge : certains spécialistes évoquent une véritable dépendance au mensonge. Le fait de mentir peut procurer au mythomane une forme de soulagement ou de plaisir (sentiment de puissance, excitation de duper l’autre, etc.), renforçant le cercle vicieux du mensonge compulsif​. Avec le temps, le comportement mensonger s’autonomise et n’a plus forcément besoin de raison précise pour s’exprimer.
  • Troubles psychiatriques associés : la mythomanie est souvent liée à d’autres troubles mentaux. Elle peut constituer un symptôme au sein d’un tableau plus large. Par exemple, on l’observe fréquemment dans :
    • le trouble de la personnalité narcissique (besoin extrême d’admiration, ego surdimensionné)​,
    • le trouble de la personnalité limite (borderline) (instabilité émotionnelle et relationnelle, impulsivité, image de soi fragile)​,
    • le trouble factice (syndrome de Münchhausen, où la personne simule ou provoque des maladies pour attirer l’attention)​,
    • certains troubles délirants, notamment de type mégalomaniaque (conviction d’avoir un statut ou des talents exceptionnels sans rapport avec la réalité)​.
      Dans ces cas, le mensonge pathologique fait partie d’un ensemble psychopathologique plus large, et son traitement passe aussi par la prise en charge du trouble sous-jacent.
  • Facteurs neurologiques et génétiques : bien que la mythomanie soit avant tout psychologique, des recherches suggèrent qu’environ 40 % des cas pourraient être liés à une anomalie du système nerveux ou à un antécédent neurologique (par exemple épilepsie, traumatisme crânien, infection du système nerveux)​. De plus, si la mythomanie en tant que telle n’est pas héréditaire, certains troubles mentaux associés à des mensonges chroniques peuvent avoir une composante familiale ou génétique​.
  • Environnement familial : l’attitude des figures parentales dans l’enfance pourrait jouer un rôle. Des parents trop crédules (acceptant sans critique les fabulations de l’enfant), manipulateurs ou au contraire absents émotionnellement sont souvent retrouvés dans l’histoire de vie des mythomanes​(qare.fr.) Un tel contexte peut soit encourager l’enfant à mentir pour obtenir de l’attention, soit ne pas lui apprendre les limites entre vérité et mensonge.

Conséquences sur la vie sociale et personnelle

La mythomanie a des répercussions importantes sur la vie du sujet et de son entourage :

  • Perte de confiance et isolement : à mesure que les mensonges répétés sont découverts, la confiance des proches s’érode. Famille, amis, partenaires ou collègues finissent par se méfier constamment du mythomane, ne sachant plus distinguer le vrai du faux dans son discours​. Beaucoup finissent par prendre leurs distances ou couper les liens pour se protéger, ce qui entraîne un isolement social du mythomane​. Être perçu comme un « menteur compulsif » peut également entacher la réputation de la personne et la stigmatiser socialement.
  • Conflits relationnels : vivre ou travailler avec un mythomane est souvent source de tensions et de conflits. Les proches peuvent ressentir de la trahison, de la colère ou de l’inquiétude en découvrant les tromperies. Les disputes autour de la véracité des faits sont fréquentes, et le climat familial ou professionnel peut devenir délétère du fait du doute permanent.
  • Difficultés professionnelles : sur le lieu de travail, un comportement mythomaniaque peut conduire à des problèmes sérieux. Des mensonges sur ses compétences, sur des réalisations ou envers des collègues/clients peuvent faire perdre des opportunités, mener à des sanctions disciplinaires, voire à un licenciement si l’employeur constate des falsifications (par exemple, mentir sur un CV ou des rapports importants). La personne peut ainsi compromettre sa carrière par son incapacité à dire la vérité.
  • Risques juridiques et conséquences extrêmes : dans certains cas, les fabulations du mythomane peuvent prendre une tournure frauduleuse ou criminelle. Par exemple, s’il ment pour soutirer de l’argent, couvrir des vols ou usurper une identité, il s’expose à des poursuites judiciaires​. L’engrenage de mensonges peut devenir tel que, acculé par la peur d’être démasqué, le mythomane commette des actes désespérés. L’affaire tristement célèbre de Jean-Claude Romand illustre ce point : après avoir menti sur sa vie pendant des années, il a fini par commettre l’irréparable lorsque la vérité menaçait d’éclater​.
  • Impact psychologique sur le mythomane : paradoxalement, même s’il n’admet pas ses torts, le mythomane subit aussi les effets de son trouble. Le maintien d’un tissu de mensonges constants est stressant et épuisant. Être constamment sur ses gardes pour se souvenir de ses fictions peut générer une angoisse intérieure. Lorsqu’il est finalement confronté à la réalité (par exemple, si ses mensonges causent un événement grave ou un abandon des proches), il peut tomber dans une détresse profonde, avec un sentiment de vide, de honte ou de dépression​. Dans des cas extrêmes, le retour brutal à la réalité peut conduire à des idées suicidaires​. Par ailleurs, certains mythomanes développent des addictions (alcool, drogues) possiblement pour atténuer l’anxiété ou la culpabilité latente liées à leurs mensonges​.

En somme, la mythomanie a un coût élevé : elle abîme les relations interpersonnelles, entraîne une solitude croissante et peut placer l’individu dans des situations périlleuses sur les plans émotionnel, social et légal.

Mensonge occasionnel vs trouble mythomaniaque : quelles différences ?

Il est important de distinguer la mythomanie du mensonge occasionnel ou habituel. Tout le monde ment ponctuellement, mais cela ne fait pas de chacun un mythomane​

Voici les principales différences :

  • Fréquence et caractère compulsif : Le mensonge occasionnel est sporadique et survient généralement de façon délibérée dans des situations précises. En revanche, chez le mythomane, le mensonge est chronique et compulsif : il fait partie intégrante de son fonctionnement quotidien et semble incontrôlable​. Le mythomane ment « sans cesse » et souvent sans même y réfléchir, ce qui n’est pas le cas d’une personne qui ment rarement et par choix.
  • Conscience de la tromperie : Un menteur ordinaire sait qu’il ment et distingue nettement le vrai du faux, même s’il choisit de falsifier la vérité. Il peut éprouver du remords ou au moins être conscient de l’enjeu moral de son mensonge. Au contraire, le mythomane a une conscience altérée de sa tromperie : il finit par croire en partie à ses histoires et n’a pas pleinement conscience du caractère mensonger de ses propos​. Ainsi, le mythomane vit dans une sorte de réalité parallèle qu’il se construit, alors que le menteur ponctuel garde un pied dans la réalité objective.
  • Motivations et buts : Le mensonge occasionnel a généralement une fonction utilitaire ou sociale. Par exemple, on peut mentir pour éviter une punition, pour ne pas blesser les sentiments de quelqu’un (« mensonge blanc »), ou pour se sortir d’un embarras​. Ces mensonges sont intentionnels et ciblés (par intérêt, pour se protéger ou protéger autrui)​. En revanche, le mythomane peut mentir sans objectif clair ou profit concret​. Bien sûr, il peut arriver qu’il cherche aussi des bénéfices (exemple : attirer l’attention, se grandir), mais souvent ses mensonges servent avant tout son besoin psychologique interne de fuir la réalité ou de se valoriser, plutôt qu’un gain tangible immédiat​.
  • Contrôle et adaptabilité : Une personne qui ment occasionnellement contrôle son mensonge et peut s’arrêter dès que le besoin est passé. Le mensonge n’est pour elle qu’un comportement ponctuel, non une habitude. À l’inverse, le mythomane ne parvient pas à s’arrêter : même si ses mensonges lui causent du tort ou n’ont plus lieu d’être, il continuera à fabuler par impulsion. De plus, un menteur “normal” peut généralement avouer la vérité si on le confronte clairement ou si l’enjeu disparaît, tandis que le mythomane restera le plus souvent dans le déni malgré l’évidence​.
  • Ampleur des conséquences : Un mensonge isolé finit souvent par être oublié ou pardonné s’il est rare. Les conséquences restent limitées dans le temps et l’espace (un petit conflit, un blâme, etc.). En revanche, la mythomanie, par sa nature répétitive et envahissante, a des conséquences profondes et durables sur la vie du sujet et de son entourage, comme on l’a vu (relations brisées, perte de crédibilité, isolement, etc.)​ La différence d’échelle fait que la mythomanie est vécue comme un véritable trouble destructeur, et pas juste comme quelques mensonges de trop.

Prise en charge et approches thérapeutiques

Peut-on “soigner” la mythomanie ? C’est une question délicate car le mythomane lui-même reconnaît rarement qu’il a un problème. Néanmoins, des prises en charge existent pour atténuer ce trouble et aider la personne à revenir vers un fonctionnement plus ancré dans la réalité. Les points principaux concernant le traitement sont les suivants :

  • Psychothérapie comme traitement de choix : À ce jour, il n’existe aucun traitement médicamenteux spécifique pour la mythomanie​. La psychothérapie est l’approche recommandée et considérée comme la plus efficace pour traiter le mensonge pathologique​. Un suivi régulier avec un psychologue ou un psychiatre permet d’accompagner le mythomane dans un travail de fond sur lui-même.
  • Objectifs de la thérapie : En thérapie, plusieurs axes sont travaillés. D’abord, identifier et comprendre les causes sous-jacentes des mensonges compulsifs (traumatismes non résolus, peurs, troubles de la personnalité, etc.)​ Ensuite, restaurer l’estime de soi de la personne : en renforçant la confiance en elle et l’acceptation d’elle-même, on réduit son besoin de s’inventer une autre vie​. La thérapie vise également à développer la conscience de soi (que la personne prenne peu à peu la mesure de ses mensonges et de leurs effets) et à lui apprendre à gérer autrement ses émotions ou insécurités, sans recourir au mensonge systématique​.
  • Types d’approches thérapeutiques : Il n’y a pas une méthode unique, mais la psychothérapie cognitive et comportementale (TCC) peut aider à modifier progressivement les habitudes de pensée et de comportement mensonger. D’autres approches, comme la thérapie psychodynamique ou l’EMDR (en cas de traumatisme), peuvent être utilisées selon l’origine du trouble. L’important est de travailler sur la durée avec un thérapeute de confiance, afin d’offrir un espace sécurisé où le patient pourra s’exprimer honnêtement sans jugement​. Établir une alliance thérapeutique de confiance est crucial, car le mythomane doit se sentir en sécurité pour affronter la vérité.
  • Défis du traitement : La prise en charge de la mythomanie est notoirement difficile. D’une part, le mythomane consulte rarement de lui-même – ne se percevant pas comme malade – et c’est souvent l’entourage qui le pousse à chercher de l’aide​. D’autre part, même en thérapie, le patient peut être tenté de mentir à son thérapeute ou de minimiser ses torts, ce qui ralentit les progrès​. Il faut généralement beaucoup de patience et de persévérance, tant de la part du thérapeute que du proche qui a initié la démarche.
  • Implication de l’entourage : Le soutien des proches peut faciliter le processus, notamment en soulignant les conséquences négatives réelles des mensonges pour encourager le patient à changer​. Toutefois, l’entourage doit agir avec tact : confronter brutalement un mythomane ou le qualifier de menteur compulsif peut le braquer et empirer son déni​. Les experts recommandent une approche bienveillante mais honnête, en l’incitant doucement à consulter. Si le mythomane accepte l’aide, les proches peuvent accompagner et renforcer les efforts de la thérapie (par exemple, en valorisant les comportements sincères). Dans le cas contraire, lorsque le menteur compulsif refuse tout traitement et que la situation devient invivable, il peut être nécessaire pour les proches de prendre du recul ou de se protéger en limitant les interactions​.
  • Pronostic : Avec un suivi approprié et si la personne s’investit dans le processus de soin, il est possible d’observer des améliorations. Le mythomane peut apprendre, petit à petit, à affronter la réalité et à distinguer la vérité de la fiction. En traitant les blessures psychologiques sous-jacentes et en reconstruisant son identité sans recourir au mensonge, certains individus parviennent à réduire significativement ce comportement. Néanmoins, le chemin est souvent long, et il n’y a pas de “remède miracle” : chaque progression se fait graduellement, et des rechutes peuvent survenir. L’espoir de s’en sortir existe malgré tout, surtout si le trouble est pris en charge dans une démarche globale incluant la thérapie individuelle et le soutien social​.

En conclusion, la mythomanie est un trouble du mensonge compulsif aux ramifications complexes, tant dans son expression que dans ses origines.

Il convient de la distinguer des mensonges banals par son intensité et ses conséquences néfastes. Si elle peut lourdement affecter la vie sociale et émotionnelle, une prise en charge bien menée – centrée sur l’écoute, la compréhension et la restauration de l’estime de soi – offre une voie pour aider le mythomane à revenir vers la réalité et à retrouver des relations plus saines​.

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